D'un soleil à l'autre : les peintres jésuites à la cour de Chine au XVIIIe siècle.
Par Annette Béguin, professeur à l’Université de Lille. 11 avril 2021.
Association Bondues Culture.
Troisième partie : Échanges artistiques franco-
A la fin de leur vie les peintres jésuites, dont Castiglione et Attiret, furent occupés par la conception du Haiyantang, palais occidental avec jets d’eau, à la façon de Versailles.
Malgré le poids de cette tâche, ils s’employèrent aussi à préparer la réalisation de 16 gravures, de qualité et de taille exceptionnelle, célébrant les victoires de Qianlong sur les Zunghars. Ce projet, sous la responsabilité de Castiglione, fut confié à la France où la réalisation se fit sous la direction de Cochin.
A la même période, Bertin, Ministre et Directeur de la Compagnie des Indes, fit réaliser à la manufacture de Beauvais une « tenture chinoise » à partir de 10 tableaux de Boucher, dans l’esprit des « chinoiseries » à la mode en Europe. Peu conformes à la culture chinoise, ces tapisseries, selon les jésuites, plurent cependant à Qianlong qui en reçut un jeu offert par le Roi de France.
Ces échanges culturels ne perdurèrent pas au-
Annette Béguin
Professeur à l’Université de Lille
Replay de la Conférence en ligne du 18 Avril 2021